Si vous avez lu les 4 tomes des aventures de "Boubou en Gravelinie" (Et il vaut quand même mieux que vous les ayez lu pour paraître moins con à la table de ravitaillement d'après course) alors vous vous doutez bien que le titre de cet article ne peut être lu dans son sens premier. Et effectivement les habitués de ce blog le savent, ici les apparences sont trompeuses et sources de contre pied dans la gueule.
Je me dois donc de vous l'expliquer, car sinon ça n'aurait eu en effet aucun sens de mettre ce titre.
Non je ne jubilais pas. Je faisais mon jubilé.
Effectivement après 10 ans de licences à la feufeutri, et seulement une petite cinquantaine de compètes typé enchaînements, il est temps de mettre le clignotant.
Pour moults petites raisons, tel le très faible plaisir (pour ne pas dire absence) à la pratique de la vélocipédie, mais surtout pour éviter une lassitude qui commençait déjà à faire plus que pointer son nez. Mes 3 clavicules pétées ont à la fois retardé l'échéance au sens où je me devais, pour moi, de refaire une saison complète, mais aussi provoquées un ras le bol et mis encore plus de contraste sur les sacrifices que demande l'activité pour le peu de retour que j'en avais.
Finir le Chtriman, même si elle ne fut pas une course parfaite, me permettait de mettre un point à la page triathlon. Certes, j'aurais véritablement préferé mettre ce point sur la cup, compétition collective et ludique s'il en est, mais le sort en a voulu autrement, puisque cette date est bien une des seules de l'années où je ne peux me libérer.
Alors certes, c'est un point, mais est il final ? Je n'en sais rien. J'aimerais qu'il ne le soit pas, j'aimerais me dire que je vais revenir dans un an, mais la motivation et la plaisir de la pratique ne se commandent pas chez wiggle où chez crc. (Prenez ça dans vot gueule, enculés de capitalistes !). Seul le Norseman me permettrait je pense, de repartir plusieurs heures sur une selle de vélo et de quitter le domicile moults heures par semaines. Je mettrai donc mon petit bulletin dans l'urne du hasard pour éventuellement rebattre les cartes.
En attendant c'est avec grands regrets que je vais laisser mes camarades de la green team, seuls dans les parcs triathlétiques. Que je vais abandonner les chronos nata du vendredi et mardi soir sur lesquels j'éprouve pourtant un grand plaisir. Que je vais laisser les reins, sacrums et autres anus de mes adversaires en bon état pour cette année. Les secours sur les courses, vont avoir des journées plus tranquilles.
(Après course Evreux 2012, tente des secours).
La roue tourne, et je me dirige maintenant vers de nouvelles aventures avec une première étape à la Rochelle fin novembre.
A+