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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 18:18

 

Ca sent le renfermé dans la salle de rédaction des bureaux du Bouboublog. Et pour cause, ce n'est pas avec une publication tous les 3 mois que je vais remonter dans les 10 meilleurs blogs du monde Français de tous les temps de Seine Maritime. 

Aurais je perdu de ma verve et de mon inspiration ? Ma loquacité serait elle restée dans les décombres d'un passé triathlétique aujourd'hui enfoui sous des souvenirs plaisants mais porteurs de blasement ? Peut être.

Il est temps de donner une autre orientation, une autre ambition à ce blog qui avait initialement pour but de mettre en exergue mes aventures sportives et de rendre un certain hommage à mes conccurents dont le fait de m'affronter reste à lui seul un honneur. Aujourd'hui le concept de conter ces petites histoires, fusse de manière décalé, c'est épuisé au même rythme que mon plaisir triathlétique.

 

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Il faut donc se renouveller... ou mourir. Car se qui reste figé et immobile se coagule, se sclérose, se meurt. Hors, le Bouboublog ne meurt pas couché couvert de pisse, mais debout couvert de sang !

Je prends donc le taureau par son sexe (encore plus chaud que par les cornes) et vais maintenant raconter ma vie perso en alexandrin. Si ça c'est pas du concept bien velu, je sais pas ce que c'est !

Alors avant de me lancer dans cette nouvelle aventure blogesque, je vais déjà regarder ce qu'est un alexandrin. Et puis je reviens avec un nouvel article pour tenter de faire de ce blog un nouveau moyen de voguer vers de nouvelles contrées...

 

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Gros poutou dans le slip les loulous !  

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 23:01

Comment j'ai trop mangé dans ma gueule weeeeesh ! 

J'avais pourtant fait quelques séances qui me laissaient dire que y'avait moyen de moyenner un truc correct genre 34'30 plus ou moins 10", ce malgré qu'à l'échauffement c'était franchement bof, genre comme si j'étais à moitié en hypo, pas de jus, les cuisses "vides", la tête un peu dans les vappes, j'essaie de ne pas faire mon gredin et d'y croire quand même encore un peu. 

Je m'invective... pas. Comme il fait beau et que le paysage est sympa, je ne suis pas du tout concentré et c'est la couille complétement détendue que je vais sur la ligne de départ de ce 10 km du Marais Vernier (en première ligne quand même).

 

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Je lâche une petite caisse sur un José qui est derrière moi et sans faire de BMFS, prends la tête sur quelques centaines de mètres. Après, pouf-pouf, je ne me sens pas pêchu, me mets troisième et tente de donner le change en insistant sur mon allure à tenir.

Pis bon, je ne suis pas le premier coureur venu. J'ai une expérience, un savoir faire (et je ne parle pas du talent) qui fait que j'ai le feeling pour savoir aux premières foulées, la forme du jour. Et passé les premiers 500 m, je me dis que c'est franchement mal barré. Malgré le premier km effectué en 3'20 en faux plat descendant, pas de doute, ce n'est pas mon jour, rien dans le slop et je sens que c'est à la Gonie que je vais finir de courir. Mais... serais je en train de connaître la peur ? 

Devant, les 2 ont pris la poudre des champêtres, derrière ils sont à leur place : loin derrière. Bref, bien la peine de m'inscrire, de me taper la route pour me faire 10 bornes tout seul en étant à la rue. Je pousse la bonne allure jusqu'au 4ème kilo (quand mes bras ont commencé à tétanniser) et après pouf-pouf, Boubou s'éteind comme chez un mauvais coiffeur.

+5" au kilo puis +10" au kilo. Ce qui me rassure c'est que je n'ai pas mal musculairement, je n'ai pas la trachée en feu comme d'habitude, non j'ai juste rien dans le jambes et le cardio qui ne veut pas. Du coup je subi, sans lâcher pour autant.

Je regarde sur la Garmin mon allure, qui descend sous les 17km/h puis sous les 16 km/h au fil des kilos. J'arrive à 15 km/h. Rhooo, j'ai même envie de m'arrêter pour marcher tellement je ne prends aucun plaisir, mais il est des acts auxquels un Boubou pure race ne peut se soumettre. 

Je regarde derrière, le 4 ème est invisible pour mes yeux, je ne vois bien que mon coeur qui en chie. Je pousse la vis jusqu'à un + 15" au kilo pour le 9 ème et fini en accéleration ultime pour le 10 ème.

 

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35'43... 3ème à 3' de la gagne. Putain, je fais une course de merde, je cours tout seul, et en plus faut que j'attende les podiums ! Journée de MEEEEEEEEERRRRDE ! 

A écouter le sympathique speaker interviewer les premiers/premières des 10 km et semi marathon, j'ai l'impression d'être dans un parc de triathlon. Je plains le speaker qui malgré sa bonne humeur et sa jovialité n'a en réponse que des plaintes et de l'aigreur. Tout le monde à fait une course de merde (moi le premier) et c'est jamais de sa faute (moi le premier), tout le monde aurait dû être bien meilleur (moi le premier) et pense que ça intéresse tout le monde de balancer ça au micro (moi le premier). Trop dur de dire que le parcours est sympa, l'orga aussi et que ça fait parti du sport de ce chier dessus (pas moi le premier pour le coup).

Sportifs de merde (J'hésite mais, moi le premier).

Consolations, pas de jambes lourdes, pratiquement pas de courbatures. C'est au moins ça de gagné. 

Rien à voir mais à noter quand même, parce qu'il faut toujours mettre en exergue les choses positives (bon j'allais pas faire un article dessus quand même), l'établissement il y a une dizaine de jours, d'un NBR non officiel ! En nageant maximum 1 fois par semaine entre 0 et 30' tranquillou depuis novembre, j'ai établi un "New Boubou Record" sur 50 nl ! 27"40.

 

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BIIIIIIMMMM ! In your face fucker !!!

Talent quand tu nous tiens...

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 21:53

Après plusieurs moi d'absence, c'est une belle journée qui commence pour vous. La poussière des étoiles illumine l'écran de votre ordinateur et humidifie vos yeux. Partout la joie envahie les logis et réchauffe les coeurs d'une douce magie. Votre café a meilleur goût, vous vous sentez bien dans votre peau, votre femme vous semble presque mettable, c'est enfin le grand jour, Boubou a enfin reprit son clavier !  

Yeah Fuckers ! Je suis back dans le blog, faites circulez l'annonce, partagez la nouvelle ! 

Vous voici de retour sur le blog de Boubou, chevalier sans peur et sans reproche, explorateur de l'impossible, aventurier du temps perdu, conquérant des grands espaces, défenseur des opprimés, pourfendeur des injustices, oui... un bel enculé. 

Alors je vous ai su accablé, affligé, anéanti par la privation d'article, par le vide qui s'était emparé de vos mornes vies, ce sans que je ne vous en tienne informé auparavant. J'ai envie de vous dire "Et alors ? En quoi ça me concerne ?"

J'ai fait prendre un virage à ma vie perso et j'ai du vous laisser de côté durant quelques mois le temps de régler des choses et de m'accoutumer dans la mesure du possible à un nouveau rythme de vie, vous voudrez bien m'en excuser. Me voici maintenant habitant à quelques dizaines de mètres de la clinique du Cèdre à peine plus du CHU de Bois Guillaume et à quelques hectomètres de la clinique st Antoine (Oui, j'avais déjà pris mes repères, tout n'est pas du au hasard), tentant de maîtriser un nouveau mode de vie avec ses trucs et astuces. (Z'avez un truc pour faire la vaisselle sans que ça abîme les mains ? J'ai la peau toute sèche !)

 

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Mais laissons là tristesse et désarroi et repartons ensemble vers de nouvelles aventures. En effet durant ce laps de temps le sport ne fut pour autant pas laissé complétement de côté avec depuis mon premier podium scratch sur le très relevé trail de Noel de Montigny, une extravagante 4ème place au trail de "je sais pas quoi de Morsent", une admirable branlée au Tri Watt Bike de Meudon (Dédicace à Julien qui les a tous buffé,! (oui je suis chaud pour une reprise !))  ainsi qu'une exténuante 3ème place sur le trail de Caux Austreberthe (4 courses sur le WE). Je vous aurais bien fait des C.R mais, on y va molo pour une reprise.

 

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Et d'ici 5 jours je commencerai vraiment les choses sérieuses avec le 10km du Marais Vernier qui me permettra de constater si j'ai progressé ou non (Parce que les trails c'est marrants, mais on ne peut jamais réellement mesurer ses progrès, moi il me faut un chrono !)

Sur ces quelques lignes faisant office de teasing, je vous laisse reprendre votre souffle, vous décrochez de votre écran, regagner votre train train habituel avec cette fois ci, le sourire aux lèvres et le coeur heureux de ce rendre compte que non, ce blog n'est pas fini...

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 22:42

 

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 11:20

Putain les gars (et les gattes), c'était Noël et pas un mot sur le Bouboublog pour vous la souhaiter bonne ! Pas un encouragement pour vous aider à réussir à vous graisser le colon avec du foie gras et du saumon pendant 24h non stop, pas une exhortation à écouter tonton Roger aller au bout de son histoire, pas une invitation à la retenue pour ce qui est de la consommation d'alcool, rien ! 

Et c'est normal. Le Bouboublog montre une fois encore à la face du monde sa désobeissance et son insoumission face à la bien-pensance générale et au lobby capitaliste. S'en est fini du sacro-mercantile esprit de noël sur ce blog ! Ils vont pas me tasser les vertèbres et me mettre indéfiniment une quenelle de 22 avec leurs conneries de "il faut acheter, il faut acheter, il faut offrir, il faut offrir !"

 

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Oui je sais que je prends des risques en critiquant aussi ouvertement le modéle social dominant. Je sais que mon blog risque d'être mis au banc de la société par la "haute intelligencia" de la blogosphère à la solde de ces enculés de capitalistes. Mais je veux rester un homme libre... c'est ma destinée... (Avec manger des Tucs (un peu de pub ne fait pas de mal)).

Ici on défend la fête sans raison, le regroupement familial sans intérêt matériel, l'offrande pour le plaisir pas pour l'obligation. Noël oui, mais pour les Catholiques, pas pour Coca cola et consorts. Rebellez vous, ouvrez vos oeils emplis de buée matérialiste ! 

Mélenchon vient nous rejoindre ! Ah, nan il peut pas il mange son foie gras Labeyrie...

Putain je suis seul contre tous... Bon bah je vais manger mes restes de saumon fumé.

 

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 23:03
 

C'est donc avec 2 footings de 40' dans les guiboles que je me reveillais ce dimanche 16 décembre, bien avant que la sonnerie censée m'éveiller ne retentisse. J'ingurgite vite fait 1 mini bolou de céréales, revêts mes plus beaux atours et prends la direction de Montigny pour son célèbre "Trail de Noël". 

Je me suis inscrit la veille, au tout dernier moment, apprennant qu'il n'y avait pas d'inscription sur place, ait effectué mes 2 footings mercredi et vendredi histoire de refaire circuler le sang, inerte depuis plus de 2 semaines et me demande ce que je vais faire sur une ligne de départ dans cet état. Merci Antony.

Une fois sur place, je sais ce que je suis venu faire, me faire plaisir. (A moins que ce soit le manque de chaire fraîche qui ne commence à se faire sentir).

 

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Moults triathlètes sont sur place, venus effectuer leur reprise, dont nombre de Montsaintaignanais et connaissances extra triathlétiques. J'ai grand plaisir à les retrouver et à discuter avec eux. Bémol, ils sont au courant de mes 2h49 et me mettent la pression quand au résultat du trail. Fuck !  

Je retrouve Antony pour un petit échauffement. Mais à peine le temps de faire trois accélérations qu'il faut déjà aller près de la ligne de départ.

Putain y'a pas de sas !!! 

Je me retrouve en 3ème ligne derrière Pipo et Molo avec leurs bonnets de père noël. Les enculés. 

J'en prends mon parti et gérerai mon départ différement.

Et effectivement, le coup de départ est donné et je suis bloqué par la tourbe des coureurs, obligé de mesurer mes ardeurs. Enervé par tant d'injustice, je remonte doucement vers l'avant course et décide finalement de prendre la tête de la course, parce que j'ai dit que je venais me faire plaisir et que y'a pas de mal à se faire du bien, qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras et que si c'est pas moi ce sera un autre. So, Fuck the society ! Je me calle juste derrière francky (oui, à 50m) qui ouvre à VTT, le pousse dans ses derniers retranchements, commence à sentir le trachée qui brûle et au bout 1.5km me rendant compte qu'il n'y a pas de photographe pour immortaliser ma domination, redescend en 3/4 ème position. 

Nous rentrons dans la fôret, le terrain est gras et je découvre les joies du trail. Les changements intempestifs de direction les grosses flaques de boue à éviter, le terrain instable. Je couine et laisse les 3 premiers s'en aller devant, dont Antony. Je suis avec 2 autres gars et nous nous relayons gré des virages pour mener notre trio. Bon au 3 ème, j'ai les poumons qui veulent se retourner. Aux 3.5 km ils se retournent et je marque le pas. Au 4 ème je ne suis pas loin de mourir et suis 7 ème.

 

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Mais c'est la magie de la suprématie Bouboutesque. Même hors de forme, Boubou a le petit plus qui sait le replacer aux avant postes. Séparation entre le parcous du 11km et celui du 19 km. Et BIIIMMM ! Au gré de cette séparation, Boubou repasse 3ème. A quoi ça sert de ce défoncer ? Si je ne vais pas au podium c'est le podium qui vient à moi. BWOL.

Je ne suis pas loin du 2ème, mais ayant plus qu'hypothequé ma petite capacité de performance sur mes 2 premiers kilos, je ne peux que le voir s'éloigner progressivement et moi subir la course, ayant bien du mal a adapter mes foulées aux variations de terrain du fait de la fatigue. 

Je profite d'une longue descente pour me refaire la cerise. Bien que gras, le terrain est stable et je peux allonger les foulées à moindre frais. En son extrémité basse, virage serré à droite pour LA côte de 500m annoncée à 20%. Je tente d'amadouer les signaleurs, mais rien n'y fait je dois en passer par cette ascension.  

Je commence en trottinant, toutes petites foulées, centre de gravité assez bas. Puis j'adapte encore en me penchant en avant et en poussant sur mes bras posés sur mes genoux. "Couine-Couine-Couine" fait mon cardio. "Chcrouic-Chcrouic-Chcrouic" font les cuisses. "Chpock-Chpock-Chpock font mes yeux dans leurs orbites. J'essaie ne pas me relever et de ne pas marcher car le 2ème n'est pas loin devant et lui, marche.

Je poursuis mon effort aussi faible la vitesse soit elle et remonte doucement sur lui. La côte est encore longue mais la pente ce fait plus faible. Derrière, j'ai vu que j'avais accentué mon avance sur mon poursuivant durant l'ascension. 

 

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En bout de côte mes efforts ont payés, je suis revenu sur le 2ème ! Maintenant nous sommes sur le plat, il peut donc repartir en courant et moi je marche pour récupérer. Bloody Fucking Shit !

Je dois relancer aux alentours de 10 km/h. Heureusement que j'ai mis mon bandeau pour maintenir mes cheuveux. 

Je tente de poser ma foulée pour les derniers kilos, derrière ça ne revient pas, je "gère" mon avance, si le fait de regarder derrière en ce disant qu'on est mort puisse être appelé gérer. En même temps je me dis que si je pouvais ne pas être 3ème, ce ne serait pas mal, vu que je suis over-pressé pour l'après course et qu'il n'était pas prévu de rester voir les podiums. 

Les parties bitumés me font du bien, et me permettent de moins subir l'effort. Derniers hectomètres je regarde derrière, putain c'est trop loin, je vais finir 3ème ! Marre de ces courses à saucissons ! 

La ligne passée, j'attends 2h à discuter et à défoncer la bouffe du stand expo de R. Chekemani avant qu'enfin ne se présente ma consécration. Mon premier podium scratch ! (Et pas une photo, les bâtards !)

3ème au scratch sur le 11km du trail de Noël de Montigny. KABOUMMM ! Mes efforts durant toutes ces années, ce travail, ce labeur et ces litres de sueur n'auront pas été vain. Cette abnégation et ces 2h d'attentes valaient le coup. 

Je repars avec mon sac "Pastis Pacific" et mon bon d'achat de 20€ chez Intersport Barentin auréolé d'un nouveau statut.

Direction l'arbre de Noël de mon taf avec mes filles, car on peut être dissemblable et dominateur et rester un homme humble et abordable, même avec sa famille.  

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 18:30
 

Ca y est, je me suis suffisament remis de mon marathon pour retrouver mon mot de passe chez overblog et pour narrer à ceux qui voudront bien les entendre, mes péregrinations sportives post-compétitives, sujet de cet article (qui sera donc fort succint).

 

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Quelles sont donc ces péregrinations sportives post compétitives ?

Tout d'abord une forte tendance à l'atonie physique. Puisque rien ne viendra troubler la quiétude musculaire qui est mienne durant ces dernières semaines. Ce du fait d'une indifférence totale aux choses du sport. Tout au plus arriverai-je à faire monter le cardio et à me provoquer une suée lors d'1 ou 2 saunas où à me faire des courbatures aux biceps en déménageant.

J'ai bien essayé de me projeter sur la saison à venir, notant ici où là quelques compétitions en accord avec ma motivation et mon plan de carrière, tentant de planifier quelques objectifs pouvant servir de base à une planification. Mais là encore malgré quelques idées, rien ne c'est véritablement dessiné. Je ne doute pas un instant que la sortie de cette torpeur ce fera dès que j'arriverai à chausser mes runnings et que je me serai fait à mon nouveau rythme de vie. Mais le plus dur allait être de provoquer cette petite défibrillation motivationelle pour me sortir de mes pantoufles.

 

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Et c'est finalement ce matin qu' Antony me proposa d'aller me ramasser la tronche sur le trail de Montigny ce dimanche. Sachant lire dans les signes du destin, j'ai choppé la perche qui m'était tendue, avant que je ne m'enfonce trop dans les sables mouvants de l'inertie.

Je répondais donc par l'affirmative à la proposition qui m'était faite, ce malgré l'état de désentrainement avancé dans lequel je me trouve. Ce trail de Montigny, certes un peu pêchu pour une reprise de reprise en douceur, fera donc office de dérouilleur d'artères, de désamorceur de léthargie physique et de premier pas de ma course d'appel vers de nouvelles conquêtes.

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 09:00

 

Enfin le départ pour La Rochelle de bon samedi matin. Avant de partir je fais tout de même un petit check up du matos. Mes A5 sont frétillantes, mon cuissard motivé de la chamoisine et mon maillot à déjà les tétons qui pointent. Niveau musculo-psycho-squeletique, on est dans le même registre : un mental de guerrier suisse, des muscles ultra oxygénés de la fibre, des pieds avec 5 orteils chacun, un poids de corps de quand j'étais jeune puceau et un scrotum complétement détendu de la boule. Bref, les voyants sont vert fluo.

Une fois arrivée sur place, direct vers la récupération du dossard. 

Ok, je vous l'avais déjà dit que niveau injustice j'étais assez habitué. Que grosso modo, à part moi et ceux qui n'y connaissent rien en sport, personne ne me donnait la reconnaissance qui me revenait de droit au regard de mon niveau.

Eh bah ouai t'as deviné ! Les batards ils m'ont collé dans le 2ème sas ! Mais t'inquiète que Boubou à plus d'un tour dans ses balloches. BIMMMM !  Direct vers le secrétariat pour une négociation dont j'ai le secret.

 

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Alors vous allez vous dire : "Rhoo l'autre il va les faire chier pour changer de sas, ça va presque rien changer à son temps ni à sa place, le lourdeau".

Huhuhu, bande de tocards. Si effectivement la distance supplémentaire à parcourir pour arriver à la ligne de départ est très faible, il n'en est rien du moment à partir duquel il faut être présent dans le sas si on veut être devant et ce que cela implique comme temps d'attente, manque d'échauffement, piétinement, froid, etc. Etre dans le premier sas est vraiment un plus indirect.

Bref, je récupère une place dans le sas "élite" (petits pouffements d'auto-suffisance) après une brève négociation.

 

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C'est la première satisfaction du week end. Retour à l'hotel pour une petite run session de 15', puis reretour à la chambre pour une petite sieste. Cette vie de pro.

A 19h, je crève la dalle. On va au resto (un très bon resto que ça vaut le coup d'aller à La rochelle même si tu fais pas le marathon). Erreur de gros débutant, j'ai tellement faim que je dégomme mon assiète de pâtes (qui baignaient dans l'huile) en 2/4 et pouf pouf j'ai mal au bide. 

Arffff ! Bon, une bonne nuit devrait m'aider à faire passer ça. 

Comme très souvent ces derniers temps, mauvaise nuit, je me réveil à 4h30 puis 5h, sans arriver à me rendormir. Tant pis, direction le ptit déj que je prendrais frugal, le bol alimentaire de la veille étant encore assez présent. 

Vers 8h30, je quitte la chambre et vais vers la ligne de départ en trottinant (privilège du premier sas ;o).

Les quelques foulées me font sentir un ventre encore bien balloné. Fuck !

Tandis que les handisports partent, je tombe sur the Fishman. J'adore le principe de rencontrer des forumers sur les courses, même brièvement. Il me reste encore quelques grands noms à rencontrer, tels Phillllll, DV ou encore LeTique :o)

Bientôt 9h, on se met en place. Comme d'hab, quelques relents de racisme sont présents. On colle tous les blancs derrière les noirs. Va falloir mettre au point une loi pour créer des quotas de blancs sur la première ligne, y'en a marre de cette discrimination !

Le start est donné !

BIG MOTHER FUCKIIIIIIIIING STAAAAAAAART !!!!!  

Très vite des lambeaux de chairs commencent à joncher le sol, des rotules et des sacrums volent à droite et à gauche. Hin hin hin, bande de gros.... chenapans ! (Eh mais je suis plus au club, j'ai rien signé !) 

Après ce départ tonitruant je temporise et me fixe sur une allure légèrement plus proche de celle voulue, à savoir 4'01 au kilo. Mon bide ne me rend pas les choses faciles, c'est assez inconfortable de courir avec ce trop plein. Je me fais beaucoup doubler maintenant, pourtant je suis à plus de 15 à l'heure. Comme l'an dernier finalement. 3'55 au premier kil, normal.

J'adapte ma foulée tentant d'avoir une flèche peu importante sur cette dernière, limitant ainsi les oscillations verticales de mon centre de gravité (et donc la distance à parcourir), et limitant également les impacts sur chacune de mes foulées préservant ainsi mes petits muscles qui seront mis à rude épreuve lors des 10 derniers kilos. Mais je vous parle de ça alors que c'est a partir d'un certain niveau qu'on peut comprendre ces quelques introductions biomécanico/technico/tactique de la pédestrie. 

Bref, je passe le deuxième en 4'07. Mouarffff, ok ça montait mais bon. Je régulerai sur les kilomètres suivants en passant le premier 5km en 19'56 et aux 10 bornes en 39'56. Bon ce qui m'inquiète bien que je sois dans les temps, c'est que :

- J'ai toujours mal au bide et que si c'est assez inconfortable pour courir, je me dis que c'est du poids supplémentaire à trimballer et que c'est du temps en plus à l'arrivée.

- Je ne suis pas du tout facile au niveau physio et engagement psychologique. Ce ne sont pourtant que les 10 premiers kilos et d'après le souvenir que j'avais de l'an dernier, j'étais très facile au début ce qui ne m'avait pas empêcher de croire que j'allai mourir à la fin. Là, si je me relâche et que je ne contrôle pas mon allure, je perds tout de suite du temps. 

Je trouve néanmoins que les 10 premiers kilos passent rudement vite. Sûrement dû au fait de cette engagement nécessaire qui occupe l'esprit. J'ai stabilisé ma place dans le peloton et ne me fait plus doubler.

Bon à ce moment, je suis très motivé, j'ai très envie d'attaquer et de me démonter la cabine. Cette course me sers d'exutoire à une mauvaise période et j'ai pleins de choses à faire sortir via mes runnings. Un combat se fait entre mon corps qui a très envie de se servir de certains moments passés comme d'un adjuvant et ma tête qui tente de gérer ma motivation car ce n'est pas maintenant que la course se joue, mais plutôt là où elle se déjoue. Du coup sans vraiment m'en rendre compte j'accélère un peu et passe presque tous les kilos du 9ème au 16ème en 3'55/3'57. J'ai hâte de passer le trentième pour laisser libre court à ma fougue... si elle est encore là.

15ème kilo en 59'45. Trente secondes d'avance sur le timing, c'est toujours ça de pris. Mon bide n'est toujours pas au top et j'appréhende chaque ravitos et prise de gel que cela n'accentue encore le truc. Déjà je commence à reprendre quelques petits groupes dont je désosse ceux qui le compose à grands coups de lattes dans la gueule.

Toujours sujet à une petite sinusite, je n'arrête pas de me moucher à la "sportif staïle". Les gars qui recoivent mes émonctions (car c'est un réflexe et je ne contrôle jamais derrière moi) n'ont pas l'air gêné que je me mouche sur eux. Peut être qu'ils savent qui je suis et que ça leur fait plaisir. 

 

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Les conditions sont vraiment très bonnes, pratiquement pas de vent, pas de pluie, ni trop chaud ni trop froid, nickel pour faire sa course seul à ne pas tenter de gérer à ne pas être tout seul dans une grande ligne droite face au vent. Ca tombe bien car je ne fais déjà plus que passer des coureurs. 4ème tranche de 5kilos en 19'53 et semi en 1h23'39".

Je ne suis toujours pas "facile" et je ne risque plus de l'être maintenant, mon ventre, si c'est moins fort qu'au départ, me ballone toujours, et je contrôle toujours mon envie de me réguler. Je ne m'ennuie pas du tout. J'ai un grand plaisir à courir. Une sorte d'équilibre entre l'effort mental, l'allure maintenue, la douleur physique, la réserve physique qu'il me reste, la motivation à perfer. Une sorte d'homéostasie sportive.     

Pourtant au 25ème kilo je viens de faire mon 5km le plus lent en 20'02. Mon Garmin qui jusqu'alors était parfaitement synchronisé avec les kilos de l'orga, commence à ce décaller progressivement. Les yeux rivés sur ma montre à chaque vibration de l'autolap, je vois que je stabilise mon allure 4'01-4'02 avec parfois un kilo difficile en 4'08 du fait d'une montée. 

Depuis quelques kilos, je cours avec 2 gars que j'ai repris et qui ont relancé à mon passage. Les fous. Un très grand qui souffle beaucoup et un tout petit. Ils se mettent derrière moi où à mes côtés et je suis content de ne plus trop courir seul d'autant que j'ai l'impression de leur servir de lièvre vu que je contrôle les allures et qu'ils suivent mon tempo et mes trajectoires. Je n'ai pas l'habitude, c'est assez valorisant. Arfff, 20'17 pour cette tranche de 5km et passage au trentième en 1h59'57. Toujours un peu d'avance.

Je sais que je peux me permettre de ne pas m'en inquiéter, je suis encore frais, que je peux tenir l'allure, d'autant que mon ventre me laisse enfin tranquille.  

Au passage au 30 ème, ravito et léger faux plat descendant. Je m'en sers pour relancer et grapiller quelques secondes. Mes 2 accolytes ont pris quelques mètres de retard. Je temporise juste un chouilla, en espérant les voir revenir, les encourage à faire l'effort, c'est mon côté magnanime, j'aimerais bien me tirer la bourre sur les 12 derniers. Hélas, je me rends compte qu'ils sont trop juste (normal) et je continue mon chemin. Aux environs du 32ème c'est the Fishman qui est mal en point, je tente de l'encourager tout en me doutant que mes paroles seront vaines.   

Je tourne tous les kilos suivant entre 4'00, sauf un 4'07 et donc passe mon 7ème tronçon de 5km en 20'07.

 

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C'est là que les choses sérieuse commencent. Je me sens bien, les jambes ne sont pas trop douloureuses (par rapport à l'an dernier), . Je suis très motivé, m'invective beaucoup et laisse mes jambes dicter le tempo (qui est tout de même plus faible qu'au début de course, faut pas déconner). Fort de l'expérience de 2011 où je me suis rendu compte que c'était vraiment la tête qui faisait le taf sur les 7 derniers, je ne lâche rien et suis très concentré à ne pas me démobiliser. Le fait de beaucoup doubler facilite grandement la tâche. En repassant à certains endroits que j'ai foulé l'an dernier, les sensations de 2011 ressurgissent et me servent. Le passage où j'avais repris "David" et à partir duquel on s'était aidé mutuellement, le passage où Nick était avec son VTT et m'avait filé une gorgée de flotte, me remotivant par la même occasion.

A environ 4/5km du but et à 15km/h, alors que j'ingurgite un dernier gel, je sens une brutale chute de la FC, un gros coup de faiblesse ainsi que ma vigilance qui tente de s'échapper. Ce petit malaise vagal dure 2/3" mais est suffisament perturbant pour temporiser un tout petit peu, histoire checker un peu que tout aille bien.   

Mon Garmin est complétement décallé de 40" et je le recalle au 39 ème ce qui fausse mon kilomètre et mon 8 ème tronçon puisque ces 40" sont à finalement à repartir depuis le trentième.

Je me sens encore très dynamique en terme de foulée. Là ou j'avais l'ensemble des quadris qui éclataient à chaque foulées l'an dernier, je n'ai que les vastes externes qui sont vraiment douloureux. L'expérience lors de la prépa spé, la caisse du Chtriman. 

Autant je souffre beaucoup à maintenir l'allure, autant je prends beaucoup de plaisir à courir, à me bagarrer avec moi même et avec le chrono. Pleins de choses sortent de ma tête et m'aident à pousser sur mes runnings.

 

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A 2 km du but, rebelote en moins fort. Petite malaise vagal. La tête qui tourne un peu. Ah non pas maintenant ! J'essaie de rester concentrer sur le fait de ne pas perdre connaissance, ce qui est complétement con puisque si je perds connaissance, je ne pourrais pas me rendre compte que je ne suis plus conscient (puisque je ne le suis plus).

Bref, rien à foutre, je mourrai après la ligne ! Je remets une grosse minasse dans la race de mes faire valoirs, leur remettant le coccyx en place par la même occasion.

 

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Je ne sais pas du tout le temps qu'il me reste pour avaler les 2 derniers kilos et passer sous les 2h50, je ne contrôle pas ma montre. Je sais juste que c'est possible. J'entends le speaker qui annonce le temps de ceux qui me précèdent d'environ un kilomètre. La différence est saisissante avec les sensations de 2011 sur ce dernier kilo. Certes le vent est moindre, mais j'ai pu relancer un chouilla et suis à plus de 15km/h alors que je luttais sous les 14 l'an dernier. Quel plaisir éprouvé à surmonter la douleur et la maitriser.     

 

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Derniers virages, dernières lignes droites, je double encore, et vois 2h48'55 à l'amorce du tapis bleu fluo qui annonce les derniers décamètres. Ca couleur tranche avec celle des pavés et je suis comme happé par lui. Maintiens mon allure comme si la course n'était pas encore jouée et franchis la ligne en 2h49'09" (2h49'11 officiel) à la 68 ème place.

Yeahhh Fuck !*   

Dernier kilo en 3'55, comme le premier, la boucle est bouclée.

Je m'imobilise difficilement quelques instants contre une barrière. Je suis cramé. Je suis épuisé, physiquement, énergétiquement et psychologiquement, j'ai donné tout ce que je pouvais donner à tous les niveaux et je suis content de ne pas être mort et encore plus content de mon temps et du déroulement de la course.

Un bref ravito, à écouter tous les conseils pleins de bon sens de la bénévole qui sert les boissons. "Faut s'étirer maintenant, beaucoup s'étirer, et boire, boire beaucoup !"

Donc non, quand tu viens de finir un marathon tu ne t'étires pas tout de suite, je ne sais pas si il y a plus con. Et si effectivement il faut boire, il ne faut pas boire beaucoup. Vu la désertion splanchnique, on va laisser tranquillou le temps au sang de regagner le système digestif avant de le balloner. 

Bref... 

Je mets 50' pour parcourir (parclaudiquer ?) le km qui sépare l'arrivée de mon hôtel afin de me prendre un bon bain délassant et tenter de savourer cette matinée, ne pouvant hélas déjà pas m'empêcher de penser à tous ce qui est encore perfectible.

J'aurais encore durant l'après midi, quelques retours de mon nerf vagal qui donnera des siennes, mais le calme du retour ainsi que la prévision de repos physique pendant quelques semaines le laissera ce calmer et ce refaire une santé. A lui et à tous ce qui permet de bouger mon corps.

*"super"

A+

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 18:18
J'ai voulu contrepéter mais non.

Bien évidemment, je n'allais pas vous laisser sans nouvelles alors que je suis a une semaine de mon marathon qui marquera la fin de ma saison sportive et en même temps mon entrée dans le monde très fermé de l'élite capesque du marathon de la Rochelle (Premier sas, donc "élite", donc voilà), si tant est que cela ne fut pas déjà fait l'an dernier.  

Alors quid de ma vie sportive depuis ma fin de carrière triathlètique ? Qu'en est il de mes peregrinations athlétiques ? Vous n'êtes évidemment pas s'en (rhooo, la faute d'enculé !) savoir que j'ai déboité moults rectums sur le semi de Rouen seulement 2 semaines après avoir commencé ma prépa et ce faisant, je gagnais en sérenité et voyais nécessairement mes objectifs revu un chouilla à la hausse. 

Si faire moins de 2h53 était mon objectif initial, et si selon les extrapolations, abaques et autres nomogrammes, je devais tabler aux alentours des 2h48, et si j'ai accepté l'idée qu'il fallait vivre dangereusement, je décidais de couper la pomme en paire et rectifiais le tir vers un hypothétiquo-possible sub 2h50. Bon, je ne cache pas que, au regard, des quelques séances spé que j'ai faite, ça me paraît chaud du slip de tenir 4.01/km pendant 42 bornes. 

Grille de contentement post performance : 

+ 2h55 : Tu n'as pas mangé de chocolat pendant 1 mois pour ça ? Va manger des sardines !

2h52'30/2h55 : Avec ce rythme de progression c'est bien, tu seras sub 2h45 dans 7 ans. 

2h50/2h52'30 : C'est bien mais pas top. Va falloir te mettre aux sardines.

- 2h50 : Yeahhh Fuck ! Et sans se mettre aux sardines, paye ta marge de progression ! 

Je partirai néanmoins sur les bases de 1h24/1h25 au semi et je verrai si c'est la mort qui m'attendra au sortir d'un virage ou bien si je serai porté par une force fantasmagorique.

 

like-a-dream.jpg

 

Alors quid de ma prépa ? Quid du chemin qui m'aura permis d'arriver au pinacle de ma forme ? Pratiquement le même que l'an dernier en tout cas dans les chiffres :

2 semaines de coupures après le chtriman. 3 semaines de reprise progressive. 6 semaines de prépa spé. 2 semaines de tapering. 1 semi-marathon qui fait plaisir. 500 km et 39h d'entraînement sur les 8 semaines spé.

Dans les faits assez différent, parce que c'est la vie, parce que le marathon est passé au second plan de mes considérations du moment, parce que si la tête ne suit pas alors le corps est plus rapidement "on the edge".

 

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Mais point de prétextes ou de regrets, j'irai les mollets saillants, la truffe humide et les sphincters relâchés pour suivre la ligne bleue de mon destin. 

 

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A+

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 21:11

Hola los Rodrigos !

Si, hablo muy bueno espanolo. Soy reviendo de las vacaciones con Senora Bouboute. Son partido a Palma de Majorque (D'ou le titre muy intelligente ! Mais si rapport à Palmade et Laroque. Ceux qui ont fait le spectaculo "ils se sont aimés", ouai bon, on s'en fout).

Somos passar una semana en la isla. Esta la occasion d'ameliorado mi espanolo con los habitantes porque quand je suis arrivado je sabado pas dire gran cosa. Pero (et non pas "perro" qui veut dire chien, et ouai los tocardos, c'est la maitriso) rapidamente, j'ai aprendo la phraso essentielo : "? Donde puedo poner una melocoton ?"

Soy arrivado après una noche de only una hora de sommeillo. C'était chaud bouillanto para estar en formo. Problemo. En el hotel, c'était libro servicio para manjare. Even la cerveza ! Los batardos ! Esta no muy optimalo cuando on preparo un marathon. D'autant que j'ai no courar beaucoup porque esta en recupando semana.    

Alors on a visitando la isla cada dias con el bus. Los bus are muy rapido ! They bouro sévère en los autoroutos, doublando las voitures !   

Las ciudades son muy bellas, particulamente Acuida wich is a very beautifulo ville. J'ai meme nago en la mar ! 

 


 

(Vidéo qui ne sert à rien, juste à montrer les vagues que fait le hord bord). 

J'ai nago como un beau pescado. 

 

photos-0098.JPG

(Los etalos espanolos estan muy attirantes).

Al fino de mi sejourno, my espanolo was muy bueno en solo quelques Bernardo ne comprendo pas trop ce que je disado. Como si estan sourdo. 

El retourno en la Francia a été un poco difficulo porque en pleina noche y porque hace fucking frio !

En el prochain articulo (obladi) hablado de ma preparacion para el marathon qui était bueno pero que esta moins bueno en este momento  

A+ 

P.S : Desolado, il ya peut etre quelques fotos de ortographos. 

 

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L'auteur.

Né à l'âge de 2 ans en 1912. Boubou eu 5 ans en 1937, et très vite il comprit que sa destinée était de dominer le monde et de manger des Tuc. Dès lors, avec force et abnégation il s'astreignit à un travail de tous les jours afin de mettre en place son vil et sournois stratagème. Hélas, il mourra avant que la mission de sa vie ne s'accomplisse, puisque c'est dans un incendie en sauvant 7 personnes d'un immeuble en flamme qu'il rendra l'âme. C'est con.

 

Présentation du receuil de textes

 

"Le triathlon est un sport où à la fin il arrive toujours un truc à Boubou". C'est ainsi que fut défini le triathlon par les infirmières de la clinique du Cèdre. En effet, fort d'une physiologie, d'une génétique et d'une volonté hors du commun, Boubou à cette particularité de ne jamais pouvoir donner la pleine mesure de son talent.

Pour autant, d'inénarrables aventures vous attendent, de la violence, du sexe, du sang, de la gloire, de l'érotisme, de l'humour, du suspens, du stupre, des cours de médecine et bien sûr des performances fantasmagoriques (ainsi que des fautes d'orthographes).

 

Alors évidemment, il ne s'agira pas non plus de vous écraser en vous racontant ma destinée, le contraste avec vos mornes vies vous ferait paraître bien miséreux, non, son but est juste de vous en donner un petit aperçu qui soit suffisament parlant pour que vous puissiez à la fois vivre ma vie par procuration et que vous vous rendiez également compte que le gars qui est derrière ce blog n'est pas le premier venu... mais plutôt le premier arrivé.

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